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La police britannique confirme : elle fait des faux positifs sur Waze







30 Août 2022

« Tel est pris qui croyait prendre », dit l’adage… et la révélation de la police du comté de Surrey, dans le sud-est de l’Angleterre, n’étonnera personne. Elle a confirmé dans un post Twitter créer des « faux positifs » pour les contrôles routiers sur les applications GPS qui signalent la présence des autorités sur les routes.


La police s’auto-signalerait sur Waze et compagnie

Pixabay/BruceEmmerling
Pixabay/BruceEmmerling
Les automobilistes utilisent de plus en plus les applications GPS pour une fonctionnalité qui ne plaît guère aux autorités : le signalement des contrôles routiers et autres radars fixes et mobiles. Cela permet aux automobilistes qui ne respectent pas le Code de la route, d’éviter les amendes tout en roulant parfois bien au-dessus de la vitesse autorisée. Or, ce sont les automobilistes eux-mêmes qui signalent la présence policière.

Mais selon les révélations faites par la police du comté de Surrey, cette dernière utiliserait également cette technique… pour faire freiner les automobilistes. « Une manière simple de faire ralentir les conducteurs sur nos routes. Merci Waze », écrit, non sans ironie, le compte Twitter officiel @SurreyRoadCops. Et, effectivement, pourquoi ne pourrait-elle pas détourner les méthodes utilisées par les automobilistes pour échapper aux sanctions ?

Des signalements pour des contrôles qui n’existent pas

Les policiers n’ont pas grand-chose à faire pour créer un faux positif : il suffit de signaler la présence policière à un endroit précis… et d’attendre. Le faux contrôle resterait présent sur l’application entre 10 et 20 minutes, jusqu’à ce que les automobilistes ne déclarent de leur côté à l’application qu’il n’a plus lieu.

Un jeu du chat et de la souris, donc, qui a malgré tout une efficacité redoutable : que le contrôle soit réel ou fictif, les conducteurs ralentissent. Or, on le sait, la vitesse est la première cause de mortalité sur les routes, devant l’alcool et loin devant les stupéfiants.